Cela tient notamment aux problèmes d’accès au capital. À l’échelle mondiale, plus de 30%  d’entreprises officiellement enregistrées appartiennent à des femmes. Pourtant, 70%  de  petites et moyennes entreprises (PME) féminines dans les pays en développement sont soit exclues du système financier formel, soit dans l’impossibilité d’obtenir les fonds dont elles ont besoin.

     Alors qu’en 2014, 65% d’hommes avaient un compte en banque, seules 58% de femmes étaient dans ce cas. Cet écart de 7 points de pourcentage, se creuse même à 9 points dans les pays en développement.

     Tous les éléments disponibles attestent pourtant des incroyables retombés positifs de la participation des femmes à la vie économique pour les familles, les communautés et les pays. Le simple fait de donner aux femmes les mêmes opportunités professionnelles que les hommes pourrait entrainer un gain de croissance allant jusqu’à 34%. Sans oublier qu’en multipliant les entreprises détenues par des femmes, l’on multiplie aussi les sources d’emplois. Dès lors, l’objectif visant à mettre fin à l’extrême pauvreté serait atteint beaucoup plus rapidement.

      Mais pour cela, il faut un effort concentré des Gouvernements, du Secteur Privé, des Institutions Multilatérales, de la Banque Mondiale et des Organisations Nationales et Internationales pour accélérer la croissance économique durable.

      C’est dans cette optique que l’Organisation Internationale ICEDAC USA a prit l’initiative de favoriser le financement des projets en faveur des femmes dans le but de les rendre indépendantes.

Pour y parvenir, ICEDAC USA a mis en place une stratégie qui consistera à encourager l’autonomisation économique, sociale, psychologique des femmes et des filles afin de favoriser leur indépendance financière, d’améliorer les relations entre les individus et de promouvoir des rapports de force équitable entre les sexes au sein de la société.

À côté de cette stratégie existe des interventions qu’elle met en place et qui pourront être déployées dans le but de renforcer les compétences de la vie courante, professionnelles et financières des femmes, et d’éliminer les obstacles à leur inclusion sociale, politique et économique afin de bâtir des réseaux et des actions collectives. Ces interventions viseront à renforcer la capacité individuelle et collective des femmes à combattre les inégalités.

Les interventions seront centrées sur :

• La Formation à l’autonomisation des femmes et des filles, y compris en matière de compétences de la vie courante, espaces sécurisés et mentorat : ce type d’intervention recouvre également l’autonomisation collective de groupes de femmes marginalisées, telles que les travailleuse du sexe) ;
• La Micro finance ou épargne et prêts, avec des composantes de formation sur le genre et l’autonomisation : ce type d’interventions adhèrent à une vision holistique de l’autonomisation des femmes et des filles, associant des activités de renforcement des compétences sociales et de la confiance en soi des femmes, d’une part, et des activités axées sur le développement de leurs connaissances et de leur indépendance financières d’autre part.
• La Formation professionnelle des femmes aux métiers de l’entreprenariat : ce type d’intervention permet aux femmes et filles de s’insérer dans le monde des affaires et de devenir autonome financièrement ;
• Le Financement des projets intéressants des femmes et filles qui n’ont pas assez de fonds pour mettre sur pied leurs projets innovants et productifs.

La mise en ouvre de ces interventions seront axées sur :

• L’identification de la population cible ;
• L’exécution des recherches formatives sur les normes relatives aux rôles et aux revenus des femmes et des hommes ;
• L’assurance que les compétences d’autonomisation économique sont axées sur des moyens de subsistance qui correspondent aux réalités locales ;
• L’allocation suffisante de temps et de ressources à la formation et au renforcement des capacités des animateurs ;
• L’assurance que les partenaires de mise en œuvre disposent de l’expertise nécessaire.

• Pour ce qui du déploiement à grande échelle, ICEDAC USA s’est fixée de :
• Prévoir les financements et le temps nécessaires pour que les composantes d’autonomisation économiques soient d’une intensité et d’une durée suffisantes afin de garantir une amélioration significative de la situation économique des femmes ;
• Intégrer aux interventions d’autonomisation des volets d’éducation et de santé afin de répondre aux besoins complexes et multidimensionnels des filles ;
• Planifier des activités adaptées aux réalités et aux contraints vécues par les femmes et les filles ;
• Mettre à disposition des espaces sécurisés où les femmes et les filles peuvent se rencontrer, nouer des relations, partager leurs préoccupations et acquérir des compétences.